Avenir et diplôme

     Bonjour tout le monde ! Comme déjà mentionné dans d'autres billets, j'étais en Terminale, pour une seconde fois, cette année. Cette aventure touche désormais à son terme : pas de troisième fois la même classe, la seconde a été la bonne. J'ai mon bac. De ce bout de papier découlera pour la rentrée prochaine une intégration en Licence Histoire de l'Art, je semble bien lancé pour finir prof. Enfin, c'est un tout nouveau rythme, je ne sais pas si j'aurais l'occasion de poursuivre mes projets, ou si au contraire je me ferais chier. Mais malgré la perspective de poursuivre mes études, je ne suis pas particulièrement jouasse.

     Pourquoi accorde-t-on tant d'importance au baccalauréat ? L'apport culturel et intellectuel de ce diplôme est vraiment moindre et ne mérite pas tant d'engouement, ni un tel élitisme. Comment un contrôle de la mémoire d'un enfant peut en pousser certains à la dépression, à la douleur, au suicide ? Ce n'est qu'un papier disant "cool tu es un bon perroquet", qu'y a-t-il de gratifiant à l'avoir ? Le jour où on comprendra que l'échec est un diplôme, on aura fait un sacré bond en avant.

     Apprendre à se forger une opinion non-contrainte par cette idée du "bac = avenir". Apprendre à voir que le système de diplôme est foireux ou à se forger une opinion sur la portée intellectuelle de l'absentéisme pendant ces épreuves. Apprendre à voir de manière critique le système pédagogique actuel. Ou même de manière plus globale, avoir une opinion sur le monde du travail et de sa manière de recruter. A partir du moment où tu as une opinion claire et argumentée sur ça, alors tu peux considérer que l'échec au bac est un diplôme. Là est la vraie richesse, là est le réel potentiel gratifiant de cette facette de la pédagogie.

     Y a milles façon d'apprendre, le fait d'avoir un diplôme n'en est qu'une seule.


Sinon, quelques petits dessins !
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